Résultat : le rapport entre le nombre d’Européens en âge de travailler et celui des retraités ne cesse de se dégrader. Par exemple, en France, on comptait 5 actifs pour 1 retraité dans les années 1950.

On n’en comptait plus que 3,5 pour 1 en 2010 et ils ne seront plus que 2 pour 1 en 2040. Surtout, on passe en moyenne 26 ans à la retraite, contre 15 ans après la seconde guerre mondiale D’où cette question qui se pose de manière lancinante depuis les années 1990 : comment va-t-on payer les retraites ? Les systèmes par répartition vont-ils survivre ? Faudra-t-il recourir davantage à la capitalisation ? Faisons le tour de la question Face au vieillissement de leur population, les pays européens ont enchaîné les réformes depuis les années 1990.

Toutes font en sorte d’allonger la durée de vie au travail, en repoussant l’âge de la retraite. Parfois, les cotisations ont augmenté, et dans certains cas, les pensions ont même baissé. Aucun pays n’a en revanche changé fondamentalement de système.

Quand on parle de système de retraites, on a souvent tendance à opposer répartition et capitalisation. Dans le système par répartition, les actifs financent en direct, via leurs cotisations et celles de leurs employeurs, les pensions des retraités.

Ce faisant, ils acquièrent le droit de recevoir une pension quand leur tour viendra, qui sera financée par les actifs du moment. Dans un système par capitalisation, chaque individu cotise pour lui-même ou chaque entreprise pour ses salariés.

Cet argent est placé. Au moment de la retraite, le capital ainsi constitué est transformé en rente viagère, qui constitue la pension de la personne. En fait, dans tous les pays européens ou presque, on trouve un mélange des deux systèmes.

Schématiquement, le premier étage – les régimes de base – fonctionne sur le mode de la répartition. Et les régimes complémentaires ou professionnels fonctionnent en capitalisation. Une précision, nous parlons bien ici de régime de retraite, c’est-à-dire de l’organisation collective face au risque vieillesse.

À côté de cela, et si on en a les moyens, on peut toujours se constituer de manière facultative, et individuelle, une épargne retraite. La France, elle, fait figure d’exception en Europe : tout y fonctionne par répartition, que ce soit le régime de base ou les régimes complémentaires.

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Ce principe ne sera pas remis en cause dans la refonte complète des retraites en préparation. Tout va changer ou presque : la fusion des différentes caisses, le mode de calcul des pensions, qui se fera dorénavant en points et non plus en annuités.

Mais le principe de la répartition – auquel les Français sont très attachés – n’est pas remis en cause. Pour les pouvoirs publics, c’est en effet le système le plus stable financièrement, le montant des pensions n’étant pas soumis aux aléas des marchés boursiers. Source https://www.youtube.com/watch?v=IjrMbX9khyw

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